Les D'Urbuto ou Durbuto, famille établie à Liège, dont certains de ses membres firent partie de la corporation des Charliers. Le registre des reliefs de cette corporation, relate que le 22 juillet 1667, Anthoine Durbuto, fils de maitre Antoisne Durbuto , fait relief du métier.
Antoisne Durbuto, avait épousé Agnès Germeau, fille de Raskin Germeau et soeur de Maroie Germeau . Il était fils de Grégoire , qui était probablement aussi, maître de métier des Charliers.
Anthoine Durbuto, avait, selon le recueil héraldique des bourgmestres de la noble cité de Liège, d'Ophoven, page 9, épousé Catherine Dionisy , dont une fille, Marie Durbuto , épousa Jacques de Parfondry ; ces derniers eurent une fille Anne de Parfondry épouse de Godefroid Tombeur , l'un des Seigneurs maîtres et commissaires de la Cité de Liège en 1684. Le 6 mai 1658, la nommée Antoinette Durbuto, veuve de Jacques Malaxhe , ainsi qu'honorable Henri Malaxhe leur oncle, vendent « une belle et commodieuse maison ». (Voyez: Rendages proclamatoires, 1657-1660, f°75).
Théodore Gobert, mentionne Maître Guillaume de Durbuto , doyen de Sainte Croix. (Voyez: Liège à travers les âges, tome III, page 537).
Enfin, devait également appartenir à cette famille, un artiste peintre, que l'on dit peintre assez médiocre, propre cependant et curieux dans ses couleurs, qui peignit plusieurs tableaux, notamment pour l'église de l'abbaye de Robermont et pour celle des chartreux. Il s'appelait Anthoine-Joseph Durbuto et il avait épousé Catherine Staskin dite Giltéa, 1696. Antoine a eu comme éleve Walthère Damery (Wiki). Il aurai eu troid enfants Hubert, Anne et Jacques.
Les armoiries de la famille Durbuto sont d'or, à un lion rampant de gueules; au chef d'argent chargé de trois cloches ou vairs d’azur. Cimier: le lion de l'écu. Voyez: Armorial d'Abry, registre 28, page 213, et le recueil d'armoiries bourgeoises par Henri Ophoven (Publications des bibliophiles liégeois).
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