Les DALLEMAGNE liégeois, comprennent trois familles qu'il faut distinguer:
a) Ceux qui habitaient à la fin du XVIe siècle, la paroisse Saint-Jean-Baptiste, dont l'église se trouvait alors à l'angle formé par la rue Féronstrée et la rue qui porte son nom; église démolie un peu après la fin de l'ancien régime princier. Plusieurs de leurs membres devinrent gouverneur du Métier des vignerons, notamment Jacquemin Dallemagne en 1663, Jacques Dallemagne en 1667-1668-1669, Henri Dallemagne en 1716-1719-1722, Major Dallemagne en 1752-1755-1758.
b) Les Dallemagne descendant de Waltère Dallemagne, cité en 1620, qui eut un fils Henri qui épousa Catherine Debra, dont entre autres enfants Henri Dallemagne, grand-père de Marie Aleyde, qui proviennent également du quartier du Nord, où se trouvaient les anciens vignobles et habitaient du reste, les paroisses Saint-Thomas et Saint-Jean-Baptiste. Il est à peu près certain qu'ils se rattachent à la branche des vignerons.
c) Les Thomas dit D'allemagne, qui sont originaires dès l'an 1500, de la paroisse Saint-Christophe, où ils sont restés jusqu'au début du XIXe siècle. Ils s'appelaient Thomas sans plus, lorsque l'un d'entre eux épousa une Dallemagne de la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Leur descendance de ce fait, s'appela Thomas dit Dallemagne.
Une branche de cette famille, fournit sous le régime Princier, les maîtres de Postes qui assuraient le service des diligences avec l'Allemagne. Leur postérité est retombée dans le menu peuple. Une autre branche des Thomas dit Dallemagne obtint vers 1890, par jugement, le droit de changer leur nom en celui de « Dallemagne ». D'eux descendent la plupart des Dallemagne actuellement à Liège. Toutefois, la famille de Guillaume Dallemagne, premier avocat général près la Cour d'appel de Liège (1885-1962), appartient à celle descendant de Waltère, cité plus haut.
Abry, tome 1, f° 263, donne comme armoiries, verbo Dallemagne: Parti au premier d'argent au lion de gueules, au second également d'argent à la vigne fruitée de trois grappes, mouvante d'un chicot sur son echalas. Cimier un lion isant.
Chapitre 8 : Pierre et Pierre-Joseph FORGEUR
L'état-civil, orthographie ce nom, parfois Mambour ou Mainbourg. Voici copie de son acte de mariage:« Eodem anno 1698, augusti tertia, Pétrus filius honorabilis Joannis Forgeur, parochiae Sti Thomae Leodii et Agnes Mambour ejusdem parochia contraxerunt inter se matrimonium (bannis omnibus per ordinarium remisis, discitu et assensu, sui coadministratoris in spiritualibus) in ecclesia parochiali Sti Thomae Leodii, coram me Joanne de Rocourt pastore dictae ecclesiae, testibus presentibus Joanna Trippet matriculario ejusdem ecclesiae, Joanne Ferdinando l'Armoyer, canonico St Petri Leodii et Jacobo Honayt. » Selon l'Armorial ancien et moderne de la Belgique de jules Bosmans, une famille Mambour porte comme armoiries:d'or au lion de gueules couché sur une terrasse de sinople; au chef d'argent, chargé de trois arbres rangés du troisième. Mais j'ignore si Agnès se rattache à cette famille.
Généalogie Forgeur
Pierre Forgeur : Né à Liège, il fut baptisé en l'église Saint-Thomas le 7 avril 1664, ayant comme parrain Pierre Larmoyer et comme marraine demoiselle Joanna Cornet (68). Il épousa à Liège, paroisse Saint-Thomas, le 3 août 1698, Agnès MAMBOUR(69), baptisée à Liège le 20 mars 1675.
Pierre Forgeur, avait comme témoin à son mariage, Jean-Ferdinand Larmoyer, chanoine de l'église Saint-Pierre à Liège. Ils eurent de leur union huit enfants, tous baptisés à Liège à Notre-Dame-aux-Fonts, sauf le cinquième.
Jean, baptisé le 4 février 1699, décédé le 2 mai 1702 et inhumé au cimetière de Saint-Thomas.
Anne-Catherine, baptisée le 28 octobre 1701.
Marie-Gertrude, baptisée le 22 décembre 1704.
Pierre-Joseph qui suit.
Jacques, baptisé à Saint-Jean-Baptiste, le 6 mar1712.
Jean, baptisé le 12 juillet 1714
Mathias, baptisé le16 mars 1718
Marie-Agnès, baptisée le 23 avril 1721.
Pierre Forgeur, dont Edgard ignore la profession, mourut à Liège, le 13 octobre 1735 ; son épouse, dont il n’a pas trouvé les noms de ses parents, décéda le 9 mai 1746.
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Pierre-Joseph FORGEUR
Né à Liège, y baptisé à Notre-Dame-aux-Fonts, le 21 février 1708, il épousa à Liège en l'église Saint-Thomas, le 4 février 1732, Marie-Aleyde DALLEMAGNE (voir note), baptisée à Liège, le 31 août 1704, fille aînée de Henri-Joseph, drapier, et d'Anne-Catherine Defize; petite-fille d'Henri Dallemagne et d'Ailid Pépinster. Anne-Catherine Defize, était la fille de Guillaume et de Catherine de Vigne.
Pierre-Joseph fut drapier; il habitait à Liège place Saint-Barthélemy, et il mourut à Liège le 30 septembre 1768.
Son épouse mourut à Liège, paroisse Saint-Thomas, le 9 janvier 1781.
Ils eurent de leur union, huit enfants, tous nés à Liège. Ce sont
Pierre, baptisé le 8 avril 1733. D'après d'anciennes notes de famille, il aurait été abbé. Mais Edgard n'a trouvé nulle confirmation de cela.
Henri-Joseph qui suivra
Jean-Guillaume, baptisé le 6 novembre 1735. Il épousa Catherine Thomsin, dont il eut, deux enfants nés à Liège:
Marie-Agnès, née le 12 avril 1768.
Pierre-Joseph, né le 13 juillet 1773.
Ambroise, baptisé le 10 mai 1738. Il épousa Madeleine FLORANGE, dont il eut , nés à Liège
François-Joseph, né le 18 décembre 1780. Il se maria deux fois, avec des demoiselles Aubée, soeurs germaines. Il eut un fils du prénom de François qui pourrait bien avoir laissé postérité.
Charles-Joseph, né le 21 avril 1782.
Jean-Lambert, baptisé le 15 mai 1740.
Marie-Gertrude, baptisée le 8 avril 1743.
Jeanne-Catherine, baptisée le 17 août 1744.
Adam-Hubert, auteur de la deuxième branche.
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