Chapitre 3 : Johan PAKEAU le corbusier
Généalogie Forgeur
En 1530, il est dénommé « le joene Johan Pakéau le Corbesir », année où il doit dix deniers de Cens au prieuré, pour un pré situé devant Amblève, pré qui fut au petit Collet de Raborive, et pour un héritage, appelé « Sacky Godin », à Raborive, qui fut aussi au susdit Collet (12).
En 1538, « Johan Pakeaux le Corbusir », tient le cortil Saulcys, car à cette date, il paie un capon de Cens au prieuré pour, dit le registre, « le Saulchys qui fut à Poncelet le Fourgeur» .
Toujours la même année, « Johan Pakeaux le Courbesir », et Jenot , doivent ensemble, toujours à titre de Cens, un muid d'épeautre, pour le cortil derrière la maison Jenot (14).
Le corbusier veut dire tanneur (15) il est donc certain qu'il a dû exercer son industrie, le long de l'Amblève, où il, avait des biens, et où devait se trouver le cortil Saulcys.
Après 1538, Edgard ne trouve plus trace de notre corbusier. Est-il décédé jeune? A-t-il changé de profession? Edgard l'ignore.
Il est peut-être le même que celui que plus tard, le registre de 1580, f° 12, des Cens et Rentes du prieuré d'Aywaille, appelle « le petit Pasqueaux de Rivage, lorsque sa veuve, dénommée Cathon, paie « douze stiers de spelte », au prieuré.
Cette dénommée Cathon, doit être Catherine le Conte, car la même année 1580, registre 12, f°40, elle paie pour les héritiers de Pasqueaux le Marischal, pour la quatrième partie des héritages, provenant de Jean Damid. Elle payait donc pour ses enfants.
Edgard ignore qui notre corbusier a épousé; s'il est le même que le petit Pasqueaux de Rivage. Il a épousé Cathon, comme nous le verrons plus loin. Edgard lui attribue trois fils
1. Pakéa le Forgeur, qui suivra.
2. Jean Pasqueaux d'Aywaille.
Il est cité en 1570, comme Homme de fief, avec Pakéa le Forgeur (16).
Il doit en 1580, « un stiers spelte » au prieuré, assensés sur un journal de jardin sis à Rivage, joignant à « Genot des Gottes », et que doit après lui le mayeur « de Lensez » (17).
Il doit aussi « un demi muid de spelte » assensé sur un pré gisant « desseur le Marteau de Dieupart, et appelé le pré Quélin Sawaige », et pour lequel paiera après lui « Lorens Jean Pasqueaux.
Il habitait à Aywaille, une maison avec cour et assise, et qui fut avant lui habitée par Colienne de Neufforge, et avant Colienne par Grand Jehan (18).
Il paie également le Cens en 1580 pour « l'assize » qui fut à Colette Henra, à cul des près, de Raborive. Après lui c'est le majeur « de Lensés » qui paie (19).
J'ignore le nom de sa femme; mais il eut une fille, prénommée Jeanne, qui épousa en 1580, Léonard de Sprimontmajeur de Lincé, fils de Louis de Sprimont, échevin de ce lieu en 1502.
Etant veuf, Léonard de Sprimont se remaria avec Jenne, fille de Philippe de Soheit.
Il avait eu du premier lit, Jenne et Linette. Linette resta célibataire et Jenne épousa Martin de Playe, et mourut en 1603.
3. Jean Pacquéa
Il fut échevin d'Aywaille. Il est cité comme tel, les 2 décembre 1605, 15 mars 1611, 13 janvier 1610, en 1612 et enfin jusqu'au 22 novembre 1622, date, où il résigne sa charge d'échevin d'Aywaille, puce qu'il a fixé sa résidence dans la Cité de Liège (20).
Le 12 juin 1610, il est Maieur d'Aywaille (21). Il vivait encore le 7 février 1623, date où « Jean Pacquéa résidant à Liège » achète une rente de dix rixdallers, à André Barthélemy dit Pouillon, sise sur un journal de terre « alle grosse Pierre en la Bouvière à Aywaille » (22)
Edgard ignore le nom de son épouse; mais il eut une fille, N..., qui fut la femme de Giles CABER, chirurgien, et qui devint échevin d'Aywaille, suite à la résignation de son beau-père Jean Pacquéa, du 22 novembre 1622.
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