AMBROISE FORGEUR.
Neuvième enfant de Jean le Forgeur et de Jeanne Larmoyer, il naquit à Liège, où il fut, baptisé, le 8 février 1667. Il épousa à Liège, le 20 août 1711, Anne hardy, dont il eut un fils, Jean-Joseph qui suit.
JEAN-JOSEPH FORGEUR.
Né à Liège, y baptisé à Notre-Dame-aux-Fonts, le 22 août 1712, il épousa à Liège, le 1er juin 1739, Anne-Catherine dallemagne, née à Liège en 1715, sixième enfant de Joseph Dallemagne, drapier et d'Anne-Catherine Defize, et sœur de Marie-Aleyde, épouse de Pierre-Joseph Forgeur, cité au degré IX, de la branche aînée.
De leur union, naquirent neuf enfants, tous nés à Liège.
Ambroise-Joseph, baptisé à Notre-Dame-aux-Fonts, le 7 juin 1740.
Joseph, né le 6 octobre et baptisé le 8 octobre 1741, à Notre-Dame-aux-Fonts. Il fit ses études à l'université de Louvain, où en 1763, il fut proclamé premier des quatre Pédagogies de cette université, sur cent quarante concurrents. A cette occasion, il fut reçu triomphalement dans sa ville natale. Voici comment, J.-Ch. Ophoven, dans son livre intitulé : « Continuation du recueil héraldique des seigneurs bourgmestres de la noble Cité de Liège, paru en 1783, raconte cet événement :
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«Depuis cent quatre ans, Liège avait été privée du plaisir de voir un de ces jeunes Citoyens, déclaré Premier des quatre Pédagogies de la célèbre Université de Louvain, lorsque le 16 du mois d'octobre 1763, un Courrier dépêché par ladite Université, apporta à Messieurs du Magistrat, l'agréable nouvelle que Monsieur Joseph Forgeur, leur Concitoyen, venoit de remporter la Palme.
Le dimanche suivant, jour fixé pour l'Entrée Triomphante de ce jeune premier, quatre Députés des Seigneurs du Magistrat, précédés des Timballes et Trompettes, se rendirent en carosse attelé de six chevaux à Visé-Voye, pour le complimenter et le conduire en Triomphe en cette cité.
Lorsque Monsieur le Premier fut arrivé au haut du Fauxbourg de six chevaux envoyé par Son Altesse Celsissime élue, avec sa livrée, comme aussi plusieurs autres à six, à quatre et à deux chevaux, appartenant aux personnes de la première Distinction. A la porte de la ville, il trouva les Écoliers du Collège des RR. PP. Jésuites, qui, rangés deux à deux avec leurs Étendards, commencoient la marche. Ils étoient suivis d'une nombreuse cavalcade, composée de Philosophes, précédée des Timballes et Trompettes de l'Université de Louvain et de leur Étendard.
Après eux venoient les Timballes et Trompettes, et les quatre Députés des Seigneurs du Magistrat dans leur carosse qui précédaient immédiatement Monsieur le Triomphateur, lequel étoit environné de Messieurs les Professeurs et autres Membres de la dite Université.
Le carosse de Son Altesse, ainsi que tous les autres fermoient la marche. Ce fut de cette manière que ce jeune Triomphateur, la tête ceinte d'une Couronne de Laurier, fut conduit au son de toutes les cloches de la ville, au bruit de douze coups de canons de la citadelle et des boëtes des Seigneurs du Magistrat, par les principales rues, à l'Eglise de Saint Jean Baptiste, sa Paroisse.
Là le Révérend Monsieur Hamoir, Déserviteur de cette Eglise, accompagné de son Clergé, le reçut à la porte, et lui ayant présenté l'Eau Bénite, il le conduisit dans le Chœur, à un Prie-Dieu préparé pour la Cérémonie, où il le complimenta. Ensuite le Te Deum, exécuté par une harmonieuse Musique étant fini, ce pompeux Cortège conduisit Monsieur le Premier à l'Hôtel de Ville, où il fut reçu par les Seigneurs Bourgmestres, à la tête de leur Conseil et introduit dans la Sale d'Audience où tout le monde ayant pris place, Monsieur le Triomphateur remercia ces Seigneurs par un très beau Discours, auquel le Seigneur Bourgmestre Comte de Berlaymont répondit, en lui présentant une Aiguière de vermeille, avec son bassin (Cette aiguière avec son bassin, avait été confectionnée par l'orfèvre liégeois, Jean-Mathieu Mivion, qui reçut de ce chef, le 1er février 1764, k somme de six cent soixante cinq florins. Sur l'aiguière et le bassin étaient gravés, le perron liégeois et les armes des deux bourgmestres de la Cité. Voyez, Recès de k Cité, 1761-1765, f° 147. Comptes de k ville de Liège 1763-1764, f° 63.). Monsieur le Premier fut aussi complimenté par les Seigneurs Députés des trois Etats et du clergé Secondaire, qui s'étoient rendus à cet effet, à l'Hôtel de Ville.
Ensuite, on lui servit un magnifique ambigu. La table était de 80 couverts ; les Santés furent bues au bruit des boëtes. La fête dura bien avant dans la nuit.
D'après son souvenir mortuaire que j'ai en ma possession, et qui le qualifie de Le très Révérend Monsieur Joseph Forgeur , voici son curriculum vitae : nommé bachelier formé en théologie, en 1767, il fut ordonné prêtre à Liège, le 20 mai 1769.
Il devint successivement professeur de philosophie à la Pédagogie du Lys, le 24 décembre 1771; chanoine de la cathédrale d'Anvers, le 19 novembre 1785; examinateur synodal et professeur de théologie au séminaire épiscopal en 1790; l'un des vicaires-généraux de Monseigneur de Nélis, le 7 mars 1793; l'un des administrateurs du diocèse, après la mort de ce prélat, décédé le 21 août 1798; après la suppression du siège épiscopal d'Anvers, il devint le 21 juillet 1803, vicaire-général de Monseigneur Jean-Armand de Roquelaure, archevêque de Malines; le 8 août 1803, chanoine titulaire de l'église Métropolitaine.
Après le départ de Monseigneur de Roquelaure en 1808, il devint administrateur du diocèse jusqu'au 22 septembre 1817; vicaire général de Son Altesse Celsissime le prince de Méan, le 10 décembre 1817; le 16 janvier 1831, pendant la vacance du siège archiépiscopal, il devint vicaire-général capitulaire, puis, le 9 avril 1832, vicaire-général de Sa Grandeur Monseigneur Engelbert Sterckx.
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Il mourut à Malines, le 5 février 1833.
Noël-Gaspard-Joseph, né le 12 avril 1743. Prêtre du diocèse de Liège, il fut reçu le 6 avril 1767, docteur en philosophie et sacrée théologie, par le collège germano-hongrois des R.R. P.P. jésuites à Rome (). II fut chapelain de la collégiale Saint-Paul à Liège, et l'était encore lorsque cette église fut élevée au rang de Cathédrale en 1803.
Guillaume-Joseph, né le 21 janvier 1745.
Il fut nommé, par commission du prince-évêque de Hoensbroeck, datée du 11 août 1786, échevin de la ville de Spa. (Voyez, registre du Scel des Grâces, 1784-1792. Publication des bibliophiles liégeois) Il était franc-maçon, car en 1779, il était trésorier de la loge spadoise dite l'Indivisible ».
Il épousa Anne-Catherine Mayence. De cette union :
Joseph.
Georges-Jacques-Joseph;
Marie-Joséphine, épouse de Nicolas warzée, étant veuve, elle habitait à Huy, au Pont-des-Chaines ;
Anne-Marie-Ernestine, elle épousa à Spa, le 27 août 1806, Etienne Hurlet dit Henrard, y né le 8 janvier 1779, décédé à Nivezé, le 8 décembre 1859.
Anne-Catherine, née le 13 septembre 1746.
Jean-Ferdinand qui suit X.
Hadelin. Il épousa Marie-Elisabeth Henrotay, qui lui donna six enfants :
Anne-Catherine-Jeannette-Adeline;
Marie-Anne-Henriette-Joséphine;
Elisabeth-Ferdinande;
Marie-Jeanne;
Henri-Hadelin;
Marie-Anne.
8. Catherine-Thérèse, née le 29 octobre 1748.
9. Jean-François-Joseph, né le 21 février 1750.
Extrait des registres aux actes de baptême de la paroisse Saint-Jean-Baptiste : Sti Thomae Anno 1667. Mensis february Die 8° Baptisatus fuit Ambrosius filius Joannis le Forgeur et Joannae Larmoyer. Patri, Honli» Ambrosius Thijsens matri. Dlla Anna Ansion.
Anne-Catherine Mayence, était la sœur de Georges-Jacques-Joseph Mayence, né à Liège, vers 1751, proclamé Primus de l'université de Louvain en 1768, professeur de rhétorique au collège de la Très Sainte Trinité en 1774, licencié en théologie en 1776, docteur en théologie en 1781, président du collège Mal-derus en 1782, décédé à Namur le 28 août 1807, étant curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste.
Chapitre 19 : TROISIÈME BRANCHE
Généalogie Forgeur
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