Chapitre 6 : Jaspar LE FORGEUR
Aywaille, Greffes scabinaux, Haute Cour, 1622-1656, page 68.
Aywaile, Greffes scabinaux, Haute Cour, 1622-1656, page 59. Dans cet acte, il est dénommé Gaspar le Forgeur et il vend à Henri Hubinet de Chaveheid deux pièces de pré pour la somme de 365 florins brabants. Ces deux pièces de pré dit l'acte: «gisantes au Sourdant de la fontaine d'Aywaille» icelle pièce enfermee entre des haies joindante à l'aisance de tous costés vers septrion aux vielles places du fourneau vers un trixhe devant Neaster, joindant vers mydy à un chemin qui viens d'Awant d'aultre à l'aisance et d'orient à un chernin qui vat à Harzé...».
Il y avait à Liège à cette époque trente-deux « Bons Métiers ». Pour pouvoir en exercer un, dans la Cité des Princes Évêques, il fallait se faire agréer dans l'un de ceux-ci- C'est ce que fit Jaspar. Les Charliers comprenaient ceux qui notament travaillaient le fer, tels c'est le cas de le dire, les forgeurs, les charrons, les tourneurs etc. Un maitre du métier, était ce que nous appellerions aujourd'hui un patron, avec certaines prérogatives politiques en plus. Voyez à ce sujet la note ci-après, à la rubrique concernant son fils Jean, pour le métier des drapiers.
Voyez en note la description de cette maison, à la notice consacrée à son petit-fils Jean le Forgeur.
Acte de mariage:« Eodem anno 1625, mensis nid duo vingentesima secundo, Jasparus filius Joïs Pasquasii le Forgeur, Aqualiensis et Joanna filia Gregorii d'Urbuto, parochia mea contraxerunt inter se matrimonium in ecclesia parochali Ste Thomae, coram me Nicolas de Rocour, rectore dictae ecclesiae et Nicolas de Jonest ac Gregorio d'Urbuto, testibus presentibus et pluribus aliis »
Eschevins de Liège, 1661, vol. 792, Greffe Hasimbourg.
Registre de la corporation des Charliers de Liège, 25 juillet 1682, no 55, f° 195. Dans ce relief, Jaspar son père et Jaspar son grand-père sont mentionnés, comme maîtres de la corporation des Charliers.
Registre de la corporation des Charliers de Liège, 9 avril 1720, no 55, fo393. Son père, Noël y est qualifié de maître de la corporation.
Voyez: Eschevins de la Souveraine justice de Liège, par le baron Camille de Borman, tome II, page 525.
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Généalogie Forgeur
Il fut le premier de la famille qui transporta sa résidence à Liège, aussi, le voyons-nous vendre successivement les biens qu'il possédait à Aywaille. Par acte du 29 mars 1623, il vend pour «42 rixdallers et trois quart en pièces» à Mathieu Banbau, bourgeois d'Aywaille, une partie de cortil sis derrière la tour d'Aywaille (48).
Cet acte débute comme suit «L'an 1623 de mars le 29e jour, par devant nous la Haute Cour de justice d'Aywaille ont personnellement comparut:Mathy Banbau, bourgeois de ce lieu d'une part, et Jaspar fils feu Jean Pasqueau Forgeur d'autre part; Laendroit le dit Jaspar nous at remonstré qu'ayant le relicte du dudit feu Jean le Forgeur, sa mère renoncé aux usufruits qu'elle avait aux biens, servitudes provenant du chef et costé de son feu mari, et en ayant le dit Jaspar avec ses frères et soeurs ont fait partage... etc.».
Le 2 mai 1623, il vend ainsi que son frère Jean et son beau-frère Jean Colette, un tiers de journal situé sur les Hayes, et le 22 juin 1625, il vend seul deux pièces de pré gisantes au «Sourdant de la fontaine d'Aywalle » (49) et (50) .
Le 11 mai 1628, il vend avec son beau-frère à maître Jean Caber, chirurgien et bourgeois d'Aywaille, un cortil, situé au lieu dit «le Cortil le Mackoz ». Jaspar fût à Liège, maître du métier des Charliers (51); il habitait une maison lui appartenant, près de la porte de Vivegnis, dans la paroisse Saint-Thomas (52).
Il épousa à Liège (53), paroisse Saint-Thomas, le 22 mai 1625, Jeanne d’Urbuto, fille de Grégoire d’Urbuto , lequel mourut à Liège, le 15 novembre 1648. (Voir famille Durbuto)
Jaspar décéda à Liège, paroisse Saint-Thomas, le 25 juillet 1651. Sa veuve, Jeanne d’Urbuto mourut à Liège le 7 mars 1683, ayant épousé en secondes noces Jean Randaxhe (voir famille Randaxhe).
Ils eurent de leur union les cinq enfants qui suivent
1. Jaspar le Forgeur .
Il fut marchand bourgeois de Liège, et maître du métier des Charliers. Le 13 juillet 1661, il transporta à Jacques d'Arbespinne, bourgeois de Liège, une rente de vingt trois florins brabant pour la somme de trois cent quarante cinq florins brabant (54). Il épousa, Idelette Raes des Trois-Dés, (voir famille des Trois-Dés) fille de Noël Raes dit des Trois-dés, bourgeois de Liège et d'Idelette Mawet. Ils eurent huit enfants qui suivent :
Noël le Forgeur, maitre du métier des Charliers, dont il fit le relief le 25 juillet 1682 (55). Il épousa à Liège, paroisse Saint-Gangulphe, le 23 février 1694, Catherine Cornet. Ils n'eurent qu'une fille, Catherine Forgeur, demeurant à côté de l'église Saint-Gangulphe, d'après l'acte par lequel, le 9 avril 1720, elle fait relief du métier des Charliers (56).
Jeanne Forgeur, baptisée le 4 novembre 1654. Elle épousa, en l'église Saint-Jean-Baptiste, le ler février 1688, honorable homme Théodore de Rocour.
Ida Forgeur, baptisée le 17 octobre 1656.
Gaspar Forgeur, baptisé à Notre-Dame-aux-Fonts, le 28 septembre 1657. Il fut l'époux d'AnneLegrand, qui lui donna une fille, Jeanne Forgeur , baptisée le 12 novembre 1684. Elle épousa Toussaint D'AmAfve (ou Damave) (57)
Adèle Forgeur, baptisée le 6 novembre 1661.
Lambert Forgeur, baptisé le 21 septembre 1662.
Anne Elisabeth Forgeur, baptisée le 19 novembre 1663.
Anne-Pasquasie Forgeur, baptisée le 2 avril 1667.
2. Jean le Forgeur, qui suit VII.
3. Grégoire le Forgeur.
4. Anne le Forgeur.
5. Catherine le Forgeur. Elle fut l'épouse de Léonard Sawaige.
Famille des Trois-Dés (en latin de Tribus Taxillis), famille liégeoise tirant son nom de l'enseigne d'une maison place du Marché, déjà appelée « Aux trois dés » au début du XVe siècle. Un membre de cette famille, Christian des Trois Dés, fut chanoine de Saint-Materne à Liège, et mourut le 16 mai 1524. L'abbé Michel Taxillis devait appartenir à cette famille, il portait comme armoiries, selon Abry: de gueules à trois dés à jouer d'argent, marqués de points de sable. L'écu surmonté du manipule, d'une mitre et de la crosse attachée a dextre de son sudarium. Devise: Humilité.
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