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| Monsieur |
Profession : | Négociant en vins |
Naissance : | 11 octobre 1822 à Alost (9300), BELGIQUE |
Décès : | 28 octobre 1883 à Alost (9300), BELGIQUE |
Père : | MOYERSOEN Romain-François(o 1796 … † 1836) |
Mère : | EEMAN Marie-Antoinette(o 1797 … † 1874) |
Union 1 : | van den HENDE Eugénie Caroline M.-(o 1846 … † 1939) |
| Union (Mariage) : | 17 décembre 1868 à Alost (9300), BELGIQUE |
Enfant 1 : | MOYERSOEN Marie(o 1869 … † 1951) |
Enfant 2 : | MOYERSOEN Romain(o 1870 … † 1967) |
Enfant 3 : | MOYERSOEN Hélène(o 1871 … † 1957) |
Enfant 4 : | MOYERSOEN Léonie(o 1872 … † 1958) |
Enfant 5 : | MOYERSOEN Emilie(o 1874 … † 1952) |
Enfant 6 : | MOYERSOEN Joseph(o 1875 … † 1944) |
Enfant 7 : | MOYERSOEN Gustave(o 1876 … † 1952) |
Enfant 8 : | MOYERSOEN Louisa(o 1878 … † 1950) |
Enfant 9 : | MOYERSOEN Auguste(o 1879 … † 1947) |
Enfant 10 : | MOYERSOEN Marthe(o 1880 … † 1955) |
Enfant 11 : | MOYERSOEN Gabrielle(o 1881 … † 1884) |
Notes : | Jean-Baptiste Moyersoen exerça comme son père la profession de négociant en vins. Il s'installa rue de la Station à Alost, et donna à son commerce une très grande extension, au point que d'autres firmes, Breckpot notamment, renoncèrent à la concurrence sur place. Il fut très mêlé a la vie publique et à l'activité culturelle de sa région. En 1872 il fonda avec quelques Alostois «'t Zang- Tooneel en Letterkundig Gezelschap 't Land van Riem» qui existe toujours, et en devint président d'honneur. A sa mort, le président Hector Arijs rendit un solennel hommage à sa fidélité «aan Godsdienst, Vlaamsche Taal, en Vlaamsche Zeden» (16). Il fut élu conseiller provincial en 1872. Il jouissait d'une grande influence au point que lorsque des publicistes de Bruxelles voulurent pousser dans l'arène politique un jeune avocat de talent, converti de fraîche date au catholicisme, Charles Woeste, ils s'adressèrent à lui pour l'introduire à Alost, faisant valoir entre autres comme argument, que Charles Woeste était antimilitariste (17). Après un premier échec Woeste devint candidat du parti conservateur, et fut élu en 1874 comme député de l'arrondissement d'Alost, et le demeura jusqu'à sa mort en 1922. Au sujet de la mort de Jean-Baptiste Moyersoen, son fils Romain, lors d'un toast prononcé à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, raconta que Bonne Maman Moyersoen, sa mère qu'il vénérait profondément, avait été très malade après la naissance de sa plus jeune fille, et dû subir une grave opération ; on la crût mourante; c'est alors que Bon Papa estimant que la vie de son épouse était plus précieuse pour ses onze enfants en bas age, que la sienne, fit cette prière que le Bon Dieu veuille le rappeler lui plutôt qu'elle... «quelque mois après ce colosse mourut.» |