Avant_Propos

La généalogie de la Famille Moyersoen est l’œuvre de feu Gustave Moyersoen, je n’ai que repris et complété son travail.

AVANT-PROPOS

La note historique sur la famille Moyersoen est essentiellement l'oeuvre de feu Gustave Moyersoen, qui fit toutes les recherches d'archives, et qui fut à même, grâce à ces recherches de reconstituer l'arbre généalogique de la famille Moyersoen à partir du 14ème siècle, voire fin du 13ème siècle. Le fruit de ces études ne fut pas publié par son auteur.

Les descendants de Jean-Baptiste Moyersoen, second du nom, et de Eugènie van den Hende, mus par un sentiment de piété filiale et de solidarité familiale, estiment à présent qu'il y a lieu de le faire. - Ils ont prié Ludovic Moyersoen de s'en charger, et d'y porter les compléments nécessaires avec les éléments qui ont pu être découverts depuis lors. Au surplus, l'étude de Gustave Moyersoen s'arrêtant à Jean-Baptiste Moyersoen II, ils ont complété la généalogie Moyersoen, en y ajoutant le nom et les titres de tous les descendants de celui-ci jusqu'à ce jour.

La note historique de Gustave Moyersoen a une valeur scientifique incontestable, attestée par des nombreux documents d'archives qui établissent la filiation d'une façon indiscutable. Sur un point seulement nous avons cru pouvoir apporter un correctif au tableau établi par Gustave Moyersoen.

Nous croyons qu'au début de la filière il y a eu deux Henri Moyersoen, et pas un. - Le nom d'Henri Moyersoen dont la «note historique» fait état, est déjà relevé dans un document datant de 1321, où il comparait à côté du nom de son père Jean Moyersoen.

Il aurait à cette époque déjà atteint la majorité.

On reparle d'un Henri Moyersoen dans un registre datant de 1385, et dans deux documents datant de 1403 et de 1435 où il est question de son fils Jan Moyersoen.

Il semble difficile d'admettre qu'il s'agisse du même Henri Moyersoen qui aurait déjà eu au moins 21 ans en 1321.

Dans L'arbre généalogique qui vraisemblablement a été établi à la suite de cette étude, deux Henri sont d'ailleurs cités.

La note historique se compose de deux chapitres. Un premier chapitre traite de la famille en général. La deuxième partie traite des Moyersoen d'Asse et de leurs successeurs. La famille originaire de «Assche» où nous ne la connaissons que par les terres et propriétés pour laquelle elle payait le cens, s'est déplacée au milieu du 17ème siècle vers Herdersem, lieu de naissance de Ste Gudule, village essentiellement rural, ne comptant en l'année 1650 que 338 habitants.

Elle exploitait la ferme «Veldeken» et y demeura vraisemblablement jusqu'en 1748, date à laquelle Andreas Moyersoen, né à Herdersem et décédé à Alost en 1796, se maria avec Elisabeth Wellekens d'Alost.

Ce n'est qu'à partir de François Romain Moyersoen, premier du nom, membre du Conseil de Régence de la ville d'Alost de 1835 jusqu'à sa mort, que des membres de la famille jouérent un rôle dans la vie publique.

Nous sommes conscients que beaucoup de recherches sont encore à faire en vue de savoir notamment de quelle manière les différentes générations Moyersoen ont participé aux événements de leur temps. - Ce n'est qu'à partir de 1830 que nous sommes plus ou moins renseignés.

Dans l'ensemble la famille parait avoir eu des solides traditions familiales comme étaient solides leurs attaches à la terre.

Nous ne pouvons terminer cet aperçu historique, sans signaler le rôle éminent que des femmes restées veuves très jeunes, ont joué dans la transmission de ce précieux dépôt de traditions chrétiennes et familiales.

Joanne Boot (> 1737), épouse de Judocus Moersoon (1648-1684) de Herdersem, vécut dans une période particulièrement troublée. - Elle survécut 53 ans a son mari, mort à 36 ans, et réussit à rétablir l'exploitation agricole dévastée par les troupes françaises de Turenne.

Marie-Antoinette Eeman, veuve de François-Romain Moyersoen, premier du nom (1796-1836) eut cinq enfants. - Son mari mourut à 39 ans, alors que son fils aîné, notre grand-père Jean Baptiste, n'avait que 13 ans. - Elle lui survécut jusqu'en 1874. - Elle continua courageusement le négoce de vin de son mari et le remit déjà prospère aux mains de son fils.

Citons enfin Bonne Maman Moyersoen—Van den Hende, décédée à l'âge de 94 ans le 29.11.1939, qui perdit son mari Jean-Baptiste, lorsque sa fille aînée Marie avait 14 ans, et qui eut 11 enfants, dont un mourut en bas âge, et leur assura une éducation parfaite dont nous sommes, nous les descendants, les bénéficiaires, tenus d'une grande gratitude.


                                                                                                                                                                                  Chapitre 1 : Note Historique

Famille MOYERSOEN